Le XII siècle vit la création de l'Académie de Magie de Beauxbâtons. Cette école de sorcellerie française deviendra l'une des plus prestigieux établissements de magie européens. Dirigée par de célèbres et fiers sorciers, éduquant au respect de l'étiquette les élèves et leur proposant des cours variés suivant un programme assez strict, l'Académie est un lieu de savoir et de luxe. Elle a su montrer au fil des siècles l'excellence de son enseignement et le respect des bonnes manières de ses élèves.
Dans un cadre magique et mystérieux, implantée sur une île varoise invisible, Beauxbâtons poursuit son œuvre. Créée dans le but de former les sorciers français à l'art de la magie, cette académie propose donc des cours sur la sorcellerie. Suivant une répartition régionale, les élèves vivent dans des communautés qui les suivront même après leur sortie de Beauxbâtons.
Le corps professoral de l'académie fait parti des meilleurs sorciers du pays. Pédagogues et savants, les professeurs par leur enseignement permettront aux générations de futurs sorciers de briller dans nombre de matières. Chaque région dispose de magie spécifique qui fait qu'elle se différencie des autres. L'Académie enseigne entre autre : tout le folklore de la société magique, l'art de forger des objets magiques ou de lire les esprits, la magie végétale ou des soins.
Si la France a subi sa Révolution et que les citoyens sont, aujourd'hui, tous égaux. Chez les sorciers la noblesse et la bourgeoisie existent toujours et font poids sur le gouvernement magique. Intrigues, alliances et querelles sont le lot quotidien dans la société aristocratique magique française. Le reste des sorciers, majoritairement de classe moyenne, vit tranquillement sans se soucier des frasques des nobles et autres. Par chance, le domaine de Beauxbâtons est protégé des affres du monde des grandes personnes. Pourtant, beaucoup d'entres eux aimeraient pénétrer l'établissement pour faire valoir leur droit et leur puissance.
Protégée et isolée du monde, l'Académie offre chaque année à ses élèves le meilleur. Mais pour combien de temps...

Depuis six ans une lutte grandit et pourrit le cœur de la société magique. Le gouvernement Français, en la personne d'Harold Sacquin a refusé d'accorder aux créatures dotés d'intelligence un statut plus gratifiant que celui de créature. Dés lors, ces-dernières se sont unis sous le nom de Factions Hybrides. Elles ont commencé à œuvrer dans l'ombre pour finalement s'en prendre directement aux sorciers, le 25 mars 2006 Dijon est ravagée. Lycans, Vampires, Demi-Géants, Centaures et Gobelins désirent l'abrogation de leur statut de créatures. Les autres telles que les sirènes, les nymphes, les harpies, etc. restent plus en retrait mais n'en pensent pas moins.
Durant cette guerre officieuse, la fille du Premier Ministre y laissa la vie. N'ayant plus rien à perdre, Harold durcit le mouvement voulant l'enfermement de toutes ses créatures ou des sorciers ayant une filiation, avec des créatures : les hybrides. Pensant rallier l'académie à sa cause, il s'est vu refuser sa proposition.
Le Directeur et son adjointe se sont fermement opposés à l'exclusion des hybrides de leur établissement. Beauxbâtons restant neutre face aux prétentions politiques d'Harold Sacquin. Même si leur neutralité a été proclamée, les Factions Hybrides ne semblent pas vouloir laisser l'établissement libre. S'ils venaient à prendre possession de l'Académie, tous les parents des élèves devraient leur obéir. Beaucoup d'élèves ont des parents qui travaillent au Gouvernement, cela reste donc pour les Factions Hybrides la meilleure solution pour remporter cette lutte sans faire plus de victimes.
La Direction a assuré que Beauxbâtons serait un lieu sûr pour les élèves. Confiants, les parents ont à nouveau laissé leur progéniture partir une année pour étudier dans l'académie. La Direction, dirigée par Symphorien Debellemanière et Rosalie de Castellane, a la lourde tâche d'éviter tout débordement. La protection a été augmentée, l'aide de Croisés à même été envisagée. Veillant à la bonne tenue des cours et à la sécurité de tous les membres, le corps professoral est plus que jamais attentif à tout.